Alphonsine. Ambroise.                         13
nant de l'amour à qui veut en prendre et n'en prenant pour per­sonne. » Elle a joué entre autres rôles, aux Grands-Danseurs du Roi, la Belle Marianne dans En amour l'argent ne fait rien (30 juin 1782), et Iris dans Vénus pèlerine, comédie de Robineau dc Bcaunoir (ier juillet 1782.)
(Lr Desa:uvre ou l'Espion du boulevard du Temple, I, 6j. — Journal de Paris, 30 juin; i-*1" juillet 1782.)
A MBIGU-COMIQUE (Spectacle de l'), théâtre ouvert sur le boulevard du Temple, cn juillet 1769, parNicolas-Mcdard Audinot. On trouve dans Y Almanach foraih dc 1776, dans le tome III du Catalogue, de la bibliothèque dramatique de M. dc Soleinne et dans le Journal de Paris l'indication de toutes les pièces représentées à ce théatre, dont les principaux auteurs étaient Arnould-Mussot, Audinot, Dorvigny, Gabiot de Salins, Landrin, Magne de Saint-Aubin, Maillé de Marencourt, Maurin dcPompigny, Nougaret,Pleinchesne, Sedainc de Sarcy, etc., etc. Voy. Audinot.
A MBROISE, entrepreneur de spectacles, montra en 1775 ct en 1777, aux foires, son Théâtre des récréations de la Chine, où l'on voyait des ombres mouvantes et un magicien qui diver­tissait beaucoup le public par ses métamorphoses multipliées. On y voyait encore, dit le programme, « la voûte azurée et l'au­rore s'annoncer par l'épanouiffement des rayons d'un foleil levant... » Enfin des marionnettes terminaient la représentation dc ce petit spectacle où « les eccléfiaftiques pouvaient venir fans fcrupules ».
(Almanach forain 1776. — Magnin : Histoire des Marionnettes, 1S2.)